19 – au revoir la méditerranée
19 – au revoir la méditerranée

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le détroit de Gibraltar et le réveillon

Une petite introduction pour commencer: Il y a de plus en plus d’attaques d’orques entre la côte portugaise, le détroit de Gibraltar et les côtes espagnoles. Nous avons d’ailleurs rencontré 3 bateaux qui ont été attaqués peu avant et ont subi de sérieux dégâts et savons que 2 voiliers ont coulé pour ce même motif… Les scientifiques pensent que les mères orques apprennent à leur progéniture à attaquer des proies. Aussi, par jeux, ils s’attaquent aux gouvernails des bateaux. Donc, pour traverser le détroit de Gibraltar, on était un peu tendus : entre la surveillance des eaux sous-marines et celles des immenses cargos qui passent par là, on  a essayé d’aller au plus vite ! Navily explique ici.

Notre arrivée à Tanger était donc bienvenue et sans encombre. https://www.noforeignland.com/boat/5129890040905728

Après les formalités d’entrée (env. 3 heures pour que la douane vienne fouiller le bateau !), on a pu commencer à se préoccuper de passer notre réveillon aussi agréablement que possible. Alexander étant fiévreux, sans argent local, sans cartes SIM pour contacter la famille à des tarifs raisonnables, on a finalement mangé dans une grande pizzeria qui donnait sur le port. Pas tout-à-fait ce que nous aurions souhaité pour le 31 ! Mais, à notre retour sur ILLIKA, un groupe de navigateurs était sur le ponton à festoyer, passablement éméchés. Bref, on les a rejoint, et vers les 2 heures du matin, on était presque dans le même état (les garçons exceptés) !

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le vert et bleu du nord

Les jours suivants, nous avons visité Tanger, et pris un taxi pour aller à Chefchaouen, extraordinaire village dans le Rif marocain, en serpentant des collines et vallées vertes longeant maintes barrages.  

Le 4 janvier, départ tempétueux pour Rabat : tout d’abord nous avons dû batailler pendant 5 heures avant de pouvoir quitter le port en raison d’une erreur informatique des douanes ! Puis le vent avait sérieusement forci… Le vent et les vagues étaient telles que nous n’avons même pas pu hisser la grand-voile et n’avons navigué qu’avec le génois partiellement roulé. Sous voilure réduite, nous allions encore à 7-8 nœuds. On s’est fait secouer toute la nuit mais nous sommes arrivés à Rabat dans l’après-midi juste à temps avec la marée montante, condition sine qua non à l’entrée. A défaut, les vaques sont telles que la passe d’entrée est trop dangereuse.

Rabat et plus loin

La vue sur la Kasbah de Rabat, qui surplombe la passe d’entrée est impressionnante. Nous n’aurions pas voulu devoir attaquer la Kasbah il y a quelques siècles ! Le capitaine du port de Bouregreg n’était pas en faveur de recevoir des visiteurs, ni nous, ni les 2 autres bateaux qui sont arrivés après nous. Il nous a tout de même accordé l’hospitalité pour 2 nuits, puis nous avons dû quitter ce bel emplacement avec la dernière marée haute possible avant de voir le port bloqué pour 5 à 7 jours en raison de la houle attendue.

Nous sommes donc partis en fin d’après-midi pour Mohammedia, à 35 nautiques au Sud. L’approche de nuit dans ce port industriel était intéressante : tout plein de lumières mais aucune qui correspondent à nos instructions nautiques !… Finalement, manœuvre d’accostage à minuit, douanes, polices, plombage du drone (interdits au Maroc)… et à 01 :30 au lit.

Terrain inconnu pour tous sauf Jean-Luc ces prochains jours…

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