12 – Notre voyage se poursuit de manière inattendue
12 – Notre voyage se poursuit de manière inattendue

12 – Notre voyage se poursuit de manière inattendue

des baies préservées du nord de la Tunisie aux atmosphères branchées du nord d’Ibiza

Au revoir la Tunisie

Beaucoup d’entre vous savent maintenant que nous n’avons pas (encore) obtenu nos visas pour l’Algérie et que nous avons décidé de prendre le « long chemin » via les Baléares. La dernière semaine de navigation en Tunisie, de Bizerte à Tabarka, dernière étape avant d’arriver en Algérie, avait été si belle : plusieurs mouillages magnifiques le long de la côte nord, dans des baies intactes, le long de plages de sable vides… Etant l’un des rares bateaux à naviguer, nous avons également eu toute l’attention des garde-côtes tunisiens (😉 ), avons fait un peu de snorkeling, vu plus de dauphins et pêché encore plus de…. bonites ! (on en a un peu assez…).

  • méduse
  • Oliver
  • Alexander
  • dauphin
  • baie
  • baie
  • eau
  • baignade
  • la bombe

sans visas, pas de visites!

Après notre dernière soirée avec des sandwiches à la harissa, nous avons traversé de Tabarka à Majorque en 3 jours (68 heures pour être précis) avec des sentiments mitigés : impatients de retrouver la variété de nourriture et le niveau de vie européens, mais aussi déçus du manque de retour du consulat algérien, sachant qu’il y aurait eu beaucoup de mouillages incroyables et de sites historiques le long de la côte algérienne. Mais sans visa, nous aurions probablement été confinés dans les ports, les achats n’étant autorisés qu’avec une escorte… et nous n’aurions pas pu visiter les sites culturels. Nous avons donc écrit une lettre « adaptée » au consulat avec copie à l’ambassade d’Algérie à Berne…

  • Tabarka
  • lune
  • oiseau
  • oiseau
  • oiseau
  • soleil
  • navigation
  • spinnaker

328 miles nautiques

Notre traversée vers les Baléares a été assez mouvementée : nous n’avons pas eu les vents prévus, beaucoup moins en fait, donc nous avons joyeusement hissé le spinnaker (grande voile ballonnée que l’on utilise avec un vent arrière pas trop fort). Mais lorsque nous l’avons descendu – il faisait déjà nuit – il s’est emmêlé autour de l’étai et rien n’a pu être fait pour défaire ce désordre cette nuit-là. Nous n’avons réussi à régler le problème que le lendemain matin en naviguant. Jean-Luc est monté sur le mât et après une heure et demie, le spi était enfin de retour dans son sac et n’a pas le droit d’en ressortir avant quelque temps !

Majorque et Cabrera

En arrivant à Majorque, nous avons à nouveau dû faire attention aux autres bateaux, qu’ils soient à voile ou à moteur. La région est en effet bondée, surtout avec des catamarans de location, et pas seulement avec des marins expérimentés… Voulant prendre une bonne photo d’Illika dans la pittoresque Cala Pi, nous sommes allés sur le rivage, avons marché le long de la falaise et avons dû regarder, sans rien pouvoir faire, comment un autre voilier, essayant de jeter l’ancre dans la même crique, a heurté Illika. Quel stress ! Heureusement, elle n’a rien eu et son ancre a tenu.

Après cela, nous avons profité de deux jours paisibles sur l’île de Cabrera, une réserve naturelle plus au sud de Majorque.

  • côte
  • cala
  • Illika
  • 2 bateau
  • ancrage
  • Cabrera
  • phare
  • ile
  • baie
  • palais
  • cathedrale
  • Illika
  • démontage

Palma, Baléares

De retour à Palma, nous n’avons pas pu obtenir de place dans le port – même pas pour quelques heures, c’était complet ! – mais nous avons réussi à faire des courses et (espérons-le) à trouver une solution à notre problème de congélateur. Encore une petite chose à régler… : nous avions besoin de quelqu’un qui puisse souder un tube de cuivre pour le système de refroidissement. Mais bien sûr, nous avons aussi vu la cathédrale de Palma, mangé quelques tapas et marché dans une partie de la vieille ville !

¡ Hola Ibiza !

Appartenant aux Baléares, Ibiza est à une bonne journée de navigation, ce que nous avons fait en nous levant tôt et en faisant tourner partiellement le moteur : les jours deviennent courts et nous devons nous adapter… Nous avons accosté dans une baie agréable et bien abritée avec quelques autres voiliers.

A 2 heures du matin, le vent a forci et Illika a commencé à tirer sur sa chaîne d’ancre, comme tous les autres voiliers. L’alarme de notre ancre nous a donc réveillés pour nous indiquer que la profondeur avait atteint l’une des limites. Encore une fois, nous avons eu de la chance : en vérifiant la situation, nous avons remarqué qu’un yacht voisin avait commencé à dériver vers nous, l’ancre ne tenant plus ! Heureusement, il nous a manqué de 2 mètres. Nous avons sifflé et crié jusqu’à ce qu’ils se réveillent enfin et que l’équipage prenne le contrôle de son navire qui dérivait vers les rochers. Ils auraient pu nous remercier…

En ce moment, …

nous sommes ancrés à Ibiza en face d’un complexe hôtelier avec une plage nudiste – au grand dégoût des garçons ! La musique trance et chill out du bar tout l’après-midi et de la discothèque jusqu’à tard dans la nuit nous rappelle quelques souvenirs… 😮 Plutôt cool ! La baie est jolie et peu fréquentée. Nous allons donc rester quelques jours à régler des choses (notre liste de choses à faire semble s’allonger…), planifier nos prochaines étapes, faire un peu d’école à bord et attendre des vents meilleurs.

Prenez soin de vous, à bientôt !

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