marina privée
Comme nous avons été poussés hors du port de Rabat, pour les diverses raisons qui ont été expliquées auparavant, nous avons navigué vers le port de Mohammedia, au nord de Casablanca. Dans cette marina privée,v au sein d’un port industriel, il y avait même un club house, avec une piscine (que nous n’avons pas eu envie d’utiliser à cause de la température) ! Nous avons estimé qu’il était suffisamment sûr d’y laisser le bateau et avons loué une voiture pour une excursion de 2 jours. Jean-Luc était allé à Fès il y a des années avec Maxen, et en avait gardé un beau souvenir. Il s’est rendu compte que peu de choses avaient changé et que l’on se perd toujours dans cette immense médina comme n’importe quel étranger depuis plus de 1000 ans!
dans les ruelles de Fès
Nous avons garé la voiture sur l’un des parkings extérieurs et avons été pris en charge à pied par le garçon de l’hôtel car toute la vieille ville est inaccessible en véhicule. Le Dar (maison traditionnelle de taille moyenne avec cour intérieure – puis transformée en maison d’hôtes/hôtel) dans lequel nous avons séjourné était formidable. Tellement bien qu’après notre arrivée, nous n’avons pas eu envie de quitter l’endroit pour faire une promenade le soir. Au lieu de cela, nous avons décidé d’avoir un Hammam privé dans notre merveilleuse salle de bain, avant de nous faire servir un repas traditionnel par notre hôte. Un long régal! Le ventre bien rempli, nous nous sommes couchés tôt afin d’être en forme pour la visite guidée de la médina, car sinon – comme déjà dit- on se perd très vite…
Fès est connue pour sa poterie et sa fabrication artisanale de cuir, ainsi que pour être l’une des 4 villes impériales. Site classé au patrimoine mondial de l’Unesco et l’une des plus anciennes et des plus grandes médinas d’Afrique du Nord, c’est une ville étonnante et fascinante, avec des ruelles extrêmement étroites qui protègent du soleil. Pas de claustrophobie tolérée !
bien mais sale…
Bien que nous étions inquiets de la petite place de port dans laquelle nous avions dû insérer Illika, nous l’avons retrouvée en parfait état après ces 2 jours. Enfin…, nous ne parlons pas des coquillages et des algues sur la coque… dont nous devrons nous occuper assez rapidement. Encore une nouvelle ligne sur notre liste de choses à faire…
lunch au club house de Mohammedia 
plongeur nous libère du filet autour de l’élice 
petit arrêt en route pour Fès 
Fès – vue du toit de notre chambre d’hôte 
cour couverte, salla à manger maison d’hôte 
cour couverte, salla à manger maison d’hôte 
Salle de bain dans notre Dar, maison d’hôtes 
Salle de bain dans notre Dar, maison d’hôtes 
deux garçons Salle de bain dans notre Dar, maison d’hôtes 
moyen de transport dans les ruelles de Fès 
une des portes de la médina à Fès 
Riad très décoré à Fès 
Riad très décoré à Fès 
ancienne Université à Fès, chambres 
ancienne Université à Fès, cour intérieur 
une des tanneries à Fès 
avant de quitter Mohammedia, une petite soupe à l’éscargot tout chaud! 
Mohammedia by night
On atterrit directement à Agadir
Nous ne voulions pas rester plus longtemps à Mohammedia et sommes partis le lendemain de notre « roadtrip » dans l’après-midi, car c’est probablement le poste d’amarrage le plus cher que l’on puisse obtenir au Maroc. Notre objectif était Essaouira, un fort et port de pêche historique, que Jean-Luc avait en bon souvenir. Nous ne nous y sommes finalement pas arrêtés : il faisait nuit, les vents étaient forts et nous poussaient vers le sud à une vitesse inattendue, il y a des rochers tout autour d’Essaouira,…. Nous avons donc poussé jusqu’à Agadir, 75 miles plus loin… Finalement nous avons navigué de Mohammedia à Agadir en 50 heures environ. Avec un thon fraîchement pêché au congélateur, nous avons été accueillis très chaleureusement (et aidés pour l’amarrage) par l’équipage de Eagle (l’ancre et les voiles), une famille française de 6 personnes naviguant sur un catamaran.
Des rencontres à Agadir
En raison de vents trop forts et d’une forte houle, nos 2-3 jours prévus se sont transformés en plus de 2 semaines dans la marina d’Agadir. Nous avons clairement remarqué une amélioration de la température par rapport à la Méditerranée et au nord du Maroc. Bien que les nuits puissent quand même être assez froides, nous avons passé nos journées en shorts et t-shirts.
Les enfants ont passé de beaux moments ensemble : beaucoup de jeux, apprendre à jouer au poker, des discussions, des repas partagés, apprendre à surfer, nager, et même faire l’école ensemble ! Avec Eagle et d’autres plaisanciers qui attendaient les bons vents pour traverser vers les Canaries, nous avons eu des discussions enrichissantes, des échanges sur des sujets techniques et l’organisation sur le bateau, des réflexions collectives sur les vents et les projets futurs, des repas partagés et des apéritifs amusants qui ont duré jusque tard dans la nuit. Et honte à nous, nous n’avons fait aucune excursion, sauf le souk et les courses alimentaires !
LE thon blanc 
les matins sur le bateau en navigant étaient très froids! 
marina de Agadir, Illika 
faire des amis avec des filet, des seaux, des poissons… 
et des crevettes, au port 
grande plage à Agadir, vue direction sud 
la préparation des planches avant le surf 
lets go surfing now! 
grande plage à Agadir, vue direction port 
bon tajine au grand souk de Agadir 
Gran Souk El Had à Agadir 
des montagne et des montagne… 
thé traditionnel au Maroc, un peu de sucre pour accompagner? 
Agadir, grande tablé au marché de poisson 
en route avec toute l’équpe d’Eagle et de Naïa 
Lilly toujours présente 
déjà le matin avant d’ouvrir la porte, Lilly était là 
… et des fois même l’ordi peut servir! 
fin de journée à Agadir, grande plage
une petite traversée
Nous sommes partis d’Agadir dans un groupe de 3 bateaux pour traverser vers les Canaries, une première expérience intéressante pour nous de nous suivre les uns les autres sur le Radar et/ou l’AIS (l’AIS est un système de positionnement satellitaire qui montre l’emplacement de chaque bateau/yacht enregistré) Le premier jour et la première nuit ont été difficiles et mouvementés pour tout le monde ! Tout d’abord, pas autant de vent qu’indiqué et ensuite plus de houle que prévu. Et franchement, mieux vaut surfer sur des vagues hautes que d’être secoué lentement sur les mêmes vagues hautes, c’est certain. J’ai regretté de ne pas avoir pris la pilule anti-mal de mer avant. Mais j’ai fait mon quart de nuit, et le lendemain j’allais déjà bien mieux!
Après 41 heures de navigation, dans la nuit, nous avons jeté l’ancre dans une baie de La Graciosa, un petite île au Nord de Lanzarote. Nous nous sommes réveillés avec la vue époustouflante de la Montaña Amarilla (montagne très jaune en effet). ¡Holà Canarias !
